Méthode projet en V

Depuis toujours, les projets sont gérés avec la méthode projet dite « classique » qui se caractérise par recueillir les besoins, définir le produit, le développer et le tester avant de le livrer. On parle alors ici d’une approche prédictive « cycle en cascade » ou "cycle en V"

Cycle en V

Comme son nom l’indique, il s’agit ici de prévoir des phases séquentielles où il faut valider l’étape précédente pour passer à la suivante. Le chef de projet doit alors s’engager sur un planning précis de réalisation du projet en prévoyant des jalons de débuts et fins de phases ainsi que les tâches à effectuer.

Il faut tout faire bien du premier coup car elle ne peut pas permettre de retours en arrière. Une décision ou un problème rencontré dans une phase peuvent remettre en cause partiellement ou totalement les phases précédentes validées.

Dans un cycle « en cascade » les risques sont détectés tardivement puisqu’il faut attendre la fin du développement pour effectuer la phase de test. Plus le projet avance, plus l’impact des risques augmente : il sera toujours plus difficile et coûteux de revenir en arrière lorsqu’on découvre une anomalie tardivement.

Afin d’anticiper au mieux ces risques il est nécessaire de produire des documents très détaillés en amont(recueil des besoins, cahier des charges, zoning, wireframe etc…) qui seront validés par le client. Néanmoins, ces documents restent théoriques et conceptuels jusqu’à ce que le dispositif soit testé dans des conditions réelles ; le client validera le contenu papier (conception, maquette, développement fonctionnalités etc…) mais sera toujours plus sensible à ce qu’il verra sur son écran.

Au final, du point de vue du client, c’est le chef de projet qui aurait dû anticiper ce problème alors qu’il est impossible de tout prévoir à l’avance surtout dans un environnement instable qui évolue constamment où il y a sans cesse de nouvelles technologies qui font leur apparition. 
Par exemple une société qui investi un gros budget dans la création de son site internet en flash car c’est tendance ; l’année suivante l’iPhone débarque mais est incapable de lire le flash, l’entreprise doit à nouveau réinvestir dans une version HTML de son site web pour être visible sur iPhone.

Par conséquent, comment peut-on augmenter la satisfaction du client en facilitant la gestion de projet et améliorant la qualité de développement ? Comment mieux s’adapter aux imprévus du projet ? Les méthodes dites « agiles » vont nous permettre de répondre à toutes ces questions.

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  • Exemple pour un cahier des charges:

    Quelles sont les grandes parties d'un cahier des charges d'un projet de site internet ? Etude de l’existant, état des lieux. analyse des besoins, définition de l’objectif du projet, description de la solution et caractéristiques fonctionnelles. Dans cet exemple de cahier des charges on parle aussi de réponse opérationnelle souhaitée et de définition des procédures de recette, etc...